Des massacres en série ont été commis par les djihadistes de Boko Haram en Afrique (Nigeria), et ces derniers jours (janvier 2015) le nombre des victimes, dans de nombreux villages, a été de plusieurs centaines de morts. Ceci, dans une certaine indifférence, médiatique, politique et citoyenne.
La Revue Civique pose la question, à des responsables, notamment médiatiques, universitaires ou intellectuels. Quel mécanisme fait que, lorsque les victimes ne sont pas françaises, le sujet est considéré comme très secondaire et, parfois même, il passe à la trappe médiatique et politique ? Si le réflexe est naturel de s’intéresser aux sujets par le prisme de la proximité géographique, peut-on aussi réfléchir à lutter contre le risque de l’indifférence, quand des crimes sont commis au-delà de nos (petites) frontières hexagonales ?
►Un récit sur les massacres de Boko Haram en Afrique
►L’attentat commis au Pakistan, dans une certaine indifférence française