Dans ce texte – issu d’un dialogue initié lors d’un petit déjeuner de « la Cité de la réussite » – Anne Hidalgo, première adjointe au Maire de Paris et candidate (PS) à la Mairie de Paris, s’exprime sur une série de grands thèmes, qui font la ville de demain. À commencer par les questions de gouvernance et de la place du citoyen dans le processus de décision, au niveau municipal. Logement, transports, sécurité, environnement, économie et emplois… voici les constats, réflexions et projets qu’Anne Hidalgo a confiés à la Revue Civique.
► Sur la gouvernance et la place du citoyen
Paris est une ville qui a une vraie soif de participation. Les Parisiennes et Parisiens ont envie d’être associés à la décision et pensent, comme moi, que l’on est plus intelligent quand on est plusieurs à décider. Depuis 2001, nous avons redonné la parole aux Parisiens avec les conseils de quartier, et des consultations sur les projets. Le développement de cet aspect de la démocratie était une grande avancée. Mais j’ai aussi constaté que, dans nos réunions publiques, était présent un public de gens qui ont du temps à nous consacrer, qu’il y a peu d’actifs ou de jeunes parents car, à 19 heures, après une journée de travail, il est difficile de ressortir pour une réunion publique.
Partant de cette observation et du questionnement « comment faire en sorte de recueillir, malgré ces difficultés, l’avis des Parisiens dans toute leur diversité ? », j’ai souhaité développer d’autres types de concertation, aller au-devant des habitants, des commerçants, des salariés, en développant les questionnaires, les déambulations dans les quartiers, les porte-à-porte. J’ai aussi voulu interroger les enfants et les adolescents. Eux aussi doivent s’exprimer, puisque c’est pour eux que nous construisons la ville de demain. Dès lors, j’ai fait participer des enfants à tous les jurys d’architecture des écoles et dans la phase d’élaboration des grands projets de transformation urbaine, comme pour le projet des Halles, des Batignolles. C’est loin d’être anecdotique puisqu’avec « Ateliers Villes », une association formidable, qui comprend beaucoup d’urbanistes et d’architectes, nous faisons participer 20 000 enfants par an à des ateliers sur la construction de la ville, la biodiversité et l’aménagement de l’espace public.
Les enfants ont des idées surprenantes et toujours très intéressantes. Ils sont en avance sur les adultes en matière d’écologie, de liens intergénérationnels, d’usages dans la ville. Je l’ai tellement constaté ! Lorsque nous avons travaillé sur le projet des Berges de Seine, sur la place de la République, ils ont autant pensé à la place des enfants qu’à celle des adultes et des aînés. Et puis, impliquer les enfants, permet de toucher leurs parents. Les discussions s’engagent dans les familles, ils montrent leurs travaux que nous exposons dans les Mairies ou dans les Maisons des projets.
Les idées des enfants
Nous avons aussi développé beaucoup d’initiatives autour de l’utilisation des réseaux sociaux et d’Internet, avec des consultations en ligne. Tout cela a beaucoup progressé mais je souhaite aller bien plus loin. Je voudrais notamment que le budget de la Ville de Paris soit élaboré de façon plus collaborative. Lorsque l’on s’engage dans un mandat, nous attribuons des parts selon les priorités de notre projet (transport, logement, etc.). Je souhaite consulter les citoyens en amont, sur les choix, les marges de manoeuvre, l’affectation du budget de la Ville. Les outils informatiques aujourd’hui nous le permettent. Ainsi les comptes-rendus de mandat, que nous conduisons chaque année, pourraient devenir des moments forts de travail et de réflexion avec les Parisiens sur l’affectation des ressources. Cette collaboration avec les citoyens demande un travail pédagogique important. Je suis déterminée à aller dans cette voie.
► Sur les problèmes de Logement
Le logement sera l’une de mes grandes priorités. Je continuerai la politique offensive que nous avons menée depuis 2001. Globalement, en treize ans, nous aurons financé 70 000 nouveaux logements sociaux à Paris, ce qui représente 200 000 personnes qui auront pu, de ce fait, rester ou revenir à Paris. Plus de 1 000 immeubles insalubres, dans lesquels les conditions de vie étaient intolérables, ont été rénovés. Notre politique de logement aussi a été délibérément orientée en direction des étudiants et des jeunes car nous partions de très bas. La population de Paris a augmenté, ce qui n’était pas arrivé depuis 30 ans. Je souhaite poursuivre cette démarche car je sais qu’il reste des problèmes, notamment pour les familles et les classes moyennes, pour qui bien se loger à Paris peut rester une difficulté. 70 % des Parisiens sont aujourd’hui éligibles au logement social, compte tenu des prix du secteur privé.
Je continuerai donc à produire du logement social pour atteindre le nouvel objectif de 25 % défini dans la loi mais je pense qu’il faut également d’autres réponses comme des actions en faveur des jeunes, des systèmes de colocation, de garantie de loyer.
Pour un encadrement des loyers
Je voudrais qu’il y ait une mobilisation du secteur privé pour produire une offre de logement qui soit abordable. Nous avons évalué la possibilité de production de logements à Paris, tous types confondus, à 10 000 logements par an, en mobilisant les zones d’aménagement concerté et le parc de bureaux que nous pouvons transformer en logement surtout dans le centre de Paris avec des bureaux qui ne sont plus adaptés aux besoins des bureaux modernes. Par l’évolution des règles d’urbanisme aussi, nous avons la possibilité d’accroître la production de logements à Paris. J’ai proposé aux acteurs privés de créer un organisme public-privé pouvant prendre en charge les demandes à la fois de colocation, d’achat et de location d’appartements.
Il y a également la solution des logements vacants : à Paris, ils sont environ 200 000, dont 140 000 pourraient être remis en location. J’ai confié une mission au député Christophe Caresche pour mieux cerner les freins et définir les moyens de les supprimer pour remettre sur le marché des logements inutilisés.
Je suis également favorable à un encadrement des loyers et à une protection contre les ventes à la découpe. À Paris, ils ont atteint des niveaux indécents et nous devons pallier le manquement du système immobilier si la régulation ne se fait pas bien toute seule. Le blocage des loyers est déjà prévu dans la loi pour certains cas mais, de l’avis général, nous pourrions avoir une loi plus dynamique et efficace si nous partions des prix des logements sur un secteur donné, comme dans le système allemand. Je sais que le gouvernement y travaille. Pour Paris ce serait une nécessité.
Ces actions doivent être réfléchies dans le cadre du « Grand Paris ». Car si, à Paris, le foncier se fait plus rare, au niveau de la Métropole, qui comprend huit millions d’habitants, il y a encore des possibilités d’aménagement. Si nous pouvons accroître la production de logements cela aura un effet sur la qualité de vie des Parisiens et des Franciliens mais aussi sur le prix du logement qui est naturellement en grande partie lié à sa rareté. C’est tout l’enjeu du « Grand Paris ».
► Sur le « Grand Paris » et les transports
Aujourd’hui, Paris a retrouvé son rôle de ville-monde. Nous sommes bien positionnés sur la plupart des classements d’attractivité. Nous dia loguons avec toutes les métropoles mondiales (New York, Londres, Sao Paolo, etc.) et s’il y a compétition pour être le « leader », c’est surtout une émulation entre nous. Cependant, pour rester dans cette position mondiale et continuer d’influencer, nous devons pallier nos deux fragilités.
La première est que la métropole, qui accueille près de dix millions d’habitants, n’a pas été conçue pour les héberger. Il faut donc du logement supplémentaire car si nous n’arrivons pas à en produire nous perdrons de notre attractivité. Ce qui est grave, et pas seulement pour Paris, puisque la capitale représente aussi 30 % du PIB national et 4 % du PIB européen.
La deuxième fragilité, ce sont les transports. Le réseau n’a pas été conçu pour une zone aussi dense et n’a pas évolué au rythme de la métropole. Des décisions ont été prises, cela va donc changer mais lorsque ce territoire a été pensé, dans les années 60, l’ensemble urbain avait été imaginé avec une ville-centre et des villes-satellites nouvelles, reliées par un réseau rapide de RER. Le problème est que, depuis la conception de ce schéma, les habitants se sont installés entre la ville-centre et les villes-satellites…
Miser sur la voiture électrique
Ce qui manque cruellement aujourd’hui ce sont des modes de transport pratiques et fluides, allant de villes de banlieue à villes de banlieue. Le Grand Paris Express, dans ce cadre, est très important. Il a été acté et ses financements ont enfin été décidés par les collectivités. Il permettra de desserrer le tissu du réseau parisien et d’assurer une qualité dans les transports quotidiens qui manque aujourd’hui.
En matière d’innovation pour les transports, il y a d’autres points : tout d’abord, c’est une tendance mondiale, l’accent doit être mis sur des transports propres en limitant la place de la voiture et en offrant des alternatives via les transports collectifs. Sur ce point nous avons évolué avec, entre autres, Autolib’, notre système de voiture électrique en auto-partage qui a été expérimenté à Paris et qui est en train d’être exporté ailleurs. En matière de transport propre, il y a également la question cruciale du fret, du transport de marchandises. Je propose l’utilisation du « tramfret », un tramway qui desservirait les commerces de proximité, les transports par rail (comme Monoprix le fait) ou par la Seine (comme Franprix le fait) ou par d’autres solutions innovantes, via le RER par exemple, autour du pôle des Halles. Tout cela participe à la fluidité et la respiration des transports à Paris.
En matière de logistique urbaine, intégrant la question du transport des personnes et des marchandises, il y a une palette de propositions, allant du transport collectif aux transports partagés en passant par les circulations « douces ». Nous sommes, en ce domaine, en avance sur les autres grandes villes de France.
En ce qui concerne la circulation automobile, qu’il faut continuer à réduire, je suis hostile à un péage (comme il en existe à Londres) qui empêcherait les habitants de banlieue d’entrer dans Paris. Ce serait une discrimination. Je préfère proposer des formes alternatives, et améliorées, de transports. Nous devons continuer de réduire le nombre de voitures individuelles polluantes. 60 % des ménages à Paris n’ont pas de voiture mais nous avons une marge de progression : à New York, ils sont seulement 10 % à avoir un véhicule personnel.
Soulignons enfin qu’il y a un véritable problème avec le diesel : de 2000 à 2009, le parc de véhicules diesel en France est passé de 49 % à 72 %, sous l’impulsion désastreuse des pouvoirs publics. Cela va poser un problème de santé publique équivalent à celui de l’amiante. Je propose de diminuer le nombre des voitures diesel dans Paris. Nous avons déjà commencé par le parc des véhicules de la Ville de Paris mais aussi par le parc des bus via la RATP. Tous les véhicules ne peuvent pas être changés du jour au lendemain mais il faut un plan structuré pour se désengager de ce type de véhicules polluants et dangereux.
Comme nous l’a prouvé le succès d’Autolib’, nous pouvons et devons miser sur la voiture électrique qui est une excellente alternative au diesel, surtout en ville. Aussi, je propose la gratuité du rechargement des véhicules électriques la nuit et une augmentation du nombre de bornes de rechargement. À Paris, nous en comptons 2 500, dont 250 accessibles à tous les véhicules électriques, et 250 autres qui seront créées d’ici à la fin de la mandature.
► Sur la sécurité
Une hausse des cambriolages et des vols à la tire a été enregistrée mais, comparée à Londres ou New York, Paris reste une ville sûre. Nous avons à Paris huit fois moins d’homicides qu’à New York, quatre fois moins qu’à Londres. Cependant l’insécurité ne doit pas être niée. La sécurité est un droit.
Il faut savoir qu’à Paris, le Maire n’a pas de compétence en matière de police et je ne souhaite pas instaurer une police municipale. Ce serait une erreur de s’engager dans cette voie. Il faut chercher l’efficacité et cela passe par un travail avec la police nationale. Il y a des missions qui relèvent de l’ordre public et que seule la police nationale peut assurer. Ceci étant, nous sommes très impliqués dans la politique de prévention de l’insécurité à Paris. La Ville finance d’ailleurs 40 % du budget de la préfecture de police de Paris.
Travailler avec la police nationale
L’augmentation de l’insécurité a des causes assez identifiables. Sans faire de polémique politicienne, entre 2009 et 2012 le gouvernement a supprimé 1500 postes de policiers à Paris, ce qui se ressent dans la capacité à répondre aux besoins des citoyens.
Depuis, deux zones de sécurité prioritaire ont été créées avec le Ministre de l’Intérieur, l’une à Stalingrad, l’autre à la Goutte d’Or.
Il faut continuer à soutenir la police nationale pour venir à bout de l’insécurité car la grande partie des vols est due à des réseaux criminels qui exploitent des mineurs venant de Roumanie et de pays de l’Est. Il faut d’abord lutter contre ces réseaux. Quatre sont tombés récemment du fait d’interventions de la police, de la justice et d’une coopération européenne (il y a ainsi des policiers roumains en poste dans des commissariats parisiens).
Au-delà du travail de la police, je souhaite poursuivre la politique de vidéoprotection que nous avons commencé à mettre en œuvre. Beaucoup d’affaires sont élucidées grâce à la vidéoprotection et nous avons mis en place un encadrement éthique pour que ces images ne soient pas utilisées contre les personnes mais servent uniquement la sécurité publique.
► Sur l’Environnement et l’écologie
Nous devons lutter contre les conservatismes, et ils sont nombreux, de droite comme de gauche. Il faut les dépasser sur les sujets écologiques car le changement climatique est le plus grand défi que nous devrons affronter dans les années à venir. Selon les scientifiques du GIEC(1), nous irons vers une augmentation de 4 degrés d’ici 2050. Paris pourrait alors avoir le climat de Séville. Je constate que si les États ont du mal à porter de grandes avancées et que les conférences internationales patinent, les villes sont plus volontaristes et réagissent. J’ai visité et dialogué avec les autres métropoles de la planète, scrutant les actions qui sont conduites à New York, Berlin ou Oslo, observant avec intérêt les mutations des villes comme New Delhi ou Sao Paulo. À chaque fois, plusieurs de nos initiatives sont admirées et imitées à l’étranger comme les Vélib’, les voitures électriques partagées Autolib’, notre action sur l’eau. Il reste encore à faire.
Réinventer la gestion des déchets
Les modes de consommation notamment doivent évoluer. Moins et mieux acheter, sélectionner les produits offrant le moins d’impact sur l’environnement conformément à la logique des 3R (« réduire, réutiliser, recycler »), ces bonnes pratiques doivent nous guider dans tous les aspects de la gestion de la Ville et dans l’attribution des marchés publics. Par exemple, la Ville de Paris a supprimé les bouteilles d’eau en plastique lors des réunions et les a remplacées par des carafes « Eau de Paris ». Nous avons ainsi économisé des milliers de bouteilles en plastique par an. Nous avons mis en place le recyclage, la réduction des impressions. Concernant les habitants, je pense que nous devons faire preuve de plus de pédagogie.
Nous pouvons certainement faire des efforts en matière de collecte des déchets et de récupération des objets réutilisables. J’ai demandé à Serge Orru, ancien directeur du WWF, de conduire une mission sur la place de l’économie circulaire à Paris. Il faut réinventer la gestion des déchets et de la propreté à Paris, en impliquant plus les conseils de quartiers et en s’appuyant sur les acteurs de cette nouvelle économie qui sait réutiliser pour réinventer les produits. La propreté est une composante essentielle d’une politique environnementale, elle le sera dans mon projet pour Paris.
► Sur l’économie
La crise économique que nous vivons depuis 2008 n’est pas une crise conjoncturelle, c’est la fin d’un modèle de croissance épuisé et la naissance, dans la douleur, d’un nouveau monde.
Face aux défis de la transition énergétique, du chômage et de la mondialisation, il est de notre responsabilité de rendre du sens à l’économie. Une grande ville comme Paris a un rôle essentiel à jouer, et je suis décidée à poursuivre le travail que nous avons engagé dès 2001 pour redonner à Paris sa place, celle d’une ville attractive, toujours en pointe, qui sait impulser les grandes évolutions à venir.
Dans ce contexte, être maire c’est plus que jamais savoir écouter, aider et orienter les entrepreneurs, car ce sont eux qui créent aujourd’hui l’économie de demain.
Avec Bertrand Delanoë et Jean-Louis Missika, nous avons fait le pari des startups pour que Paris devienne un centre mondial de création d’entreprises. En 2001, à notre arrivée à la tête de la municipalité, il n’y avait que 5 000 m² de pépinières ou d’incubateurs de startups dans Paris.
Aujourd’hui, nous sommes proches de dépasser les 100 000 m² d’incubateurs !
Ces incubateurs permettent de briser les freins à la création d’entreprise, que nous avons identifiés en échangeant avec les entrepreneurs. Ils offrent aux startups un hébergement abordable et flexible, des prestations indispensables et mutualisées, ainsi que la possibilité d’obtenir les financements nécessaires à leur développement. Aujourd’hui, les startups fleurissent à Paris, en particulier dans le numérique, un secteur extrêmement dynamique dans notre ville. On compte ainsi 1 800 startups dans ce domaine à Paris contre 1 200 à Londres.
L’importance de l’entrepreneuriat social
Le travail mené depuis maintenant plus de 10 ans porte ses fruits, et cette réussite nous encourage à aller encore plus loin et plus vite. Je veux notamment simplifier et harmoniser les dispositifs d’aide proposés aux entreprises pour favoriser et stimuler la création d’activité. Je ferai également de l’accompagnement des startups dans leur transformation en PME une priorité.
Être Maire, c’est savoir aider ceux qui prennent des initiatives mais c’est également savoir anticiper et accompagner les évolutions de la société. Je suis persuadée de l’importance de l’entrepreneuriat social dans la nouvelle donne économique. À l’heure où la concurrence féroce des marchés et la financiarisation de l’économie brouillent les repères, il est essentiel de retrouver du sens en remettant l’humain au cœur de l’activité.
Alors que la lutte contre le chômage est une priorité, on ne peut ignorer l’entrepreneuriat social et solidaire qui, à Paris, représente déjà 9 % de l’emploi. C’est un vivier d’emplois utiles, innovants et bien souvent non délocalisables dont nous devons encourager le développement.
Enfin, le tourisme représente un pilier essentiel de l’économie parisienne, que nous devons consolider et adapter aux grands défis qui nous attendent. Avec 29 millions de touristes accueillis en 2012, Paris est la première ville touristique mondiale. Un Parisien sur dix travaille pour ou grâce au tourisme.
L’Organisation Mondiale du Tourisme estime que nous pourrions, d’ici 15 ans, doubler le nombre de nos visiteurs. Ces prévisions sont porteuses de grandes ambitions, notamment en termes d’emplois, mais impliquent de repenser nos infrastructures pour proposer un tourisme moderne, à la fois responsable et écologique, soucieux de ne pas étouffer les autres activités et de préserver la qualité de vie des Parisiens.
Anne HIDALGO, première adjointe au Maire de Paris, candidate (PS) à la Mairie de Paris
(In La Revue Civique n°12, Automne 2013)
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1) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, prix Nobel de la Paix avec Al Gore en 2007.