Co-fondatrice et porte-parole de #StandWithUkrain en France, Aline Le Bail-Kremer évoque ici, en réponse aux questions de La Revue Civique, l’enjeu que représente pour l’Ukraine l’appartenance à l’#Otan, comme pour les autres pays européens qui bénéficient avec l’Alliance d’une protection très efficace face aux risques d’agression guerrière. Après l’entrée dans l’Otan de la Finlande, et celle (souhaitée et en cours) de la Suède, « il y aurait une cohérence, nous déclare-t-elle dans cette vidéo, à envisager très clairement que l’Ukraine appartienne à cette famille (européenne et otanienne) » car « de fait, elle l’est » (dans cette famille).
Soulignant que l’Ukraine « combat avec les armes des Alliés, résiste (contre la Russie) pour les Alliés, pour les valeurs des Alliés », Aline Le Bail-Kremer relève aussi « le cynisme » de ceux qui veulent éloigner au maximum les perspectives d’intégration de l’Ukraine à l’organisation défensive de l’Otan, alors même que l’Alliance a reçu récemment un « soutien populaire » inédit à l’occasion du sommet de Vilnius. Cette « célébration populaire » a « quelque chose d’historique », observe-t-elle, et devrait impliquer à ses yeux « de ne pas réitérer les atermoiements et les erreurs tragiques de 2008 », où un refus avait été opposé à la volonté ukrainienne d’intégrer l’Otan. Une frilosité qui n’a en rien empêché, bien au contraire, la volonté russe d’envahir l’Ukraine. Vidéo ci-dessous :
« L’Ukraine résiste (contre la Russie) pour les Alliés » de l’OTAN
(l’interview vidéo ci-dessous)
(18/07/2023)