Les réservistes, qui se mettent au service des Armées, de la Gendarmerie, de la Police nationale, sont de plus en plus nombreux en France et ont été regroupés en « Garde Nationale ». Ils sont plus de 75 000, ces citoyens et citoyennes à donner de leur temps, en moyenne 30 jours par an, pour une certaine idée de l’engagement civique pour le pays, sa Sécurité. Les fonctions et les profils sont très divers. La Revue Civique, à l’occasion des Assises de la Garde Nationale, a demandé à quelques uns d’entre eux de nous dire le sens qu’il donnait à ce type d’engagement.
Ingrid Lamri, jeune et brillante diplômée, explique ici l’intérêt de l’engagement des réservistes ou au sein du futur service national universel (SNU), pour les jeunes, pour leur apprentissage du vivre ensemble et leur quête de sens.
Membre du comité exécutif d’une grande entreprise (Enedis), Jean-François Vaquieri, Colonel de réserve dans la Gendarmerie, croit au « lien Armée-Nation », dans les valeurs partagées et « la fertilisation croisée » des compétences, entre les services publics de Sécurité et les entreprises.
Jeune retraité de l’Armée de l’Air, l’adjudant chef Pascal Pelluchon donne régulièrement de son temps, pour faire partager le fruit de son expérience, le poursuivre le sens de son engagement et, par l’accompagnement des militaires de carrière, « transmettre le flambeau » dit-il.
La Générale Anne Fougerat, issue de la Gendarmerie, est Secrétaire générale de la Garde Nationale, qui regroupe tous les réservistes de France. Ils étaient environ 75 000 (fin 2018), ces citoyennes et citoyens à donner de leur temps pour le pays. Un nombre qui monte en puissance, souligne la Générale, qui répond aussi aux questions de La Revue Civique.