C’était il y a cinq ans, c’était hier : alors que le procès s’est ouvert pour juger les complices des assassins de Charlie Hebdo, de l’HyperCasher et de policiers, se souvenir et défendre la Liberté est un devoir pour tout citoyen, quels que soient ses opinions, ses croyances ou non croyances. En janvier 2015, le mouvement de mobilisation avait été un historique réconfort, national et républicain : dans toute la France, dans un élan exceptionnel de solidarité, des manifestations de rue avaient rapidement mobilisé des foules dans de très nombreuses villes de France, aussitôt après l’attaque terroriste, les 7 et 9 janvier 2015. L’élan populaire était allé croissant jusqu’à la manifestation historique du 11 janvier à Paris.
De très nombreux citoyens, d’opinions, d’origineset de religions diverses, ont ainsi tenu à rendre hommage – ainsi qu’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement – aux victimes de cette agression d’une extrême violence, et sans doute leur attachement aux principes de la République et à la liberté d’expression. Des étrangers présents en France, choqués aussi par l’attaque djihadiste, se sont aussi manifestés.
Une image (« Nous sommes Charlie »), publiée sur le site de Charlie Hebdo est alors devenue rapidement un sigle national et mondial, un slogan civique que de nombreux citoyens se sont appropriés. Une image devant être consommée, disions nous dès le 7 janvier dans La Revue Civique, sans modération ! Même sans forcément apprécier tous les dessins de l’hebdomadaire.
Le soir de l’historique manifestation, photo Revue Civique. La République s’est sentie forte. 11.01.15
Dans le monde entier, les messages de solidarité ont vite afflué : au plus haut niveau des personnalités mondiales – le Président Obama, la Chancelière Merkel, de très nombreuses autres personnalités d’Afrique, du Proche-Orient ou d’Asie – comme de simples citoyens de tous les continents.
Symboliquement, notre site a alors ouvert un « Mur » : pour diffuser dans la durée, même après les moments d’émotion, ces images (photos, dessins) à sens. C’est la moindre des choses que nous pouvions faire pour servir l’idéal républicain, mis à mal par tous les extrémismes.
JPM
Notre « MUR »
en mémoire durable :
Dessin de Plantu dans le Monde du 18 janvier 2016
La Liberté, une force bien plus puissante que le terrorisme… Dessin de Gary Varvel
« Je suis Charlie », version jeune et souriante
La Une de Charlie Hebdo. Année 2006.
« Leurs armes ne peuvent rien contre nos champs de mines »
« Ceci est une arme », écrit sur la pancarte. De construction massive.
Deux abrutis dans le désert, Plantu. Quelques semaines auparavant
Dessin de David Pope « Il a dessiné le premier »
Dessin pour Charlie (Alecos Papadatos). Des écervelés analphabètes, qui ne savent même pas lire le Coran
Les canards ne peuvent être atteints par les fusils… (dessin : Boulet)
Façade de l’Institut du Monde arabe – Nous sommes Charlie, en arabe – F.Hollande y soulignera, ce jour là (15.01) que les musulmans sont les premières victimes du fanatisme
« Unes » des hebdos français, une semaine après l’attentat : « Nous sommes la France ! » (L’Express). Oui, une réappropriation des symboles de la République, par les citoyens.
Le Président Obama est venu à l’ambassade de France aux États-Unis, le 9 janvier 2015, pour écrire un texte de solidarité avec la France, meurtrie par les attaques djihadistes du 7 et 9 janvier
Un petit papetier vendeur de journaux, pris d’assaut dès son ouverture, tôt le 14 janvier, pour la vente du nouveau Charlie Hebdo
Dans une rue parisienne, hommage au policier tué, Ahmed Merabet
Hommage aux policiers tués
République française, forte ! Photo Revue Civique, le jour de rassemblement historique (11.01.15), Place de la République, à Paris. Plus de 3 millions de personnes ont manifesté dans la rue, ce jour là, en France.
Trois policiers français tués par les djihadistes: République de la diversité
Affiche de RSF, Reporters sans frontières
France mobilisée et solidaire face au terrorisme djihadiste, après la tuerie à Charlie Hebdo: dés le 7 janvier après-midi, un élan d’émotion a porté des milliers de citoyens à descendre dans la rue pour rendre hommage aux victimes : 12 tués, dont de célèbres dessinateurs de presse et deux policiers.
Hommage aux victimes de l’épicerie casher : nous sommes tous juifs