Bienvenus au club !

PRIMAIRES: La REVUE CIVIQUE souligne, dans l’analyse de la « fracture civique », que le rejet des politiques relève davantage d’une crise de l’offre que d’une crise de la demande : les « primaires  citoyennes » organisées par le PS ont montré que l’appétit de participation des citoyens est grand.Indépendamment des positions idéologiques, le débat sur le développement des pratiques participatives – dans un pays qui a jusqu’à présent privilégié la démocratie représentative – mérite d’être largement ouvert. La REVUE CIVIQUE va, plus que jamais, investir cet enjeu de rénovation démocratique, en apportant une série de propositions précises, notamment celle visant à organiser, chaque année, une grande journée de consultation des Français (sur une série de questions d’intérêt général qui les concerne). Un sondage IPSOS, commandé par la REVUE CIVIQUE avait manifesté les très fortes attentes des Français en ce domaine de la participation. 

CRISE: le mot fait peur, de tous temps mais plus encore aujourd’hui sur notre « Vieux Continent » européen, bercé par 66 ans de paix et de prospérité,et qui s’est laissé allé à de mauvaises habitudes. Le dernier budget de l’État à l’équilibre ? Il remonte aux années Barre, sous le septennat VGE : la préhistoire pour la génération des bacheliers d’aujourd’hui, qui mettront en moyenne deux fois plus de temps pour accéder au marché du travail.

CHANCE: et si les secousses qui frappent l’économie et les finances de nos pays surendettés étaient, à terme, une chance ? Pour chacun des États, de mener une forte pédagogie, au-dessus des clivages, consistant à rappeler que les comptes publics n’échappent pas plus à l’équilibre que les comptes que chaque citoyen doit faire à la fin du mois. Et, pour l’Europe, de sortir du cercle vicieux des replis nationalistes et des illusions de l’isolationnisme, en forçant le pas d’une unité qui s’appelle les États-Unis d’Europe… déjà vantés par Victor Hugo. Et que nous reprenons aussi dans le numéro qui est disponible, sur simple commande !

RESPONSABILITÉc’est bien le mot clé des années à venir, qui s’applique à toutes les activités. Nous abordons largement dans le numéro 6 paru fin septembre la question de la responsabilité civique et sociale des médias. Vaste programme ! Qui commence par les réflexions des acteurs médiatiques eux-mêmes, amenés en nos pages à contredire leur individualisme présumé. D’Erik Izraelewicz, à Francis Balle en passant par le patron d’un grand groupe européen de gratuits, Rolv-Erik Ryssdal, Marie- Christine Saragosse (TV5 Monde), Michèle Fitoussi (Elle) ou Bérangère Portalier (Causette), tous et toutes vous livrent leur analyse critique et propositions.

 DÉVELOPPEMENT: la vocation de la Revue Civique est précisément de développer les réflexions autour des enjeux de la responsabilité, qu’elle soit individuelle ou collective, et de dessiner ainsi, au fil des pages, une certaine idée du civisme. Nous lançons l’association des « Amis de la Revue Civique »: pour développer les débats civiques dans les domaines des médias, de l’entreprise, des institutions, des ONG… Bienvenus au club !
Jean-Philippe MOINET, fondateur et directeur de LA REVUE CIVIQUE.
(Octobre 2011)