Le débat public est régulièrement animé par la question de la lutte contre le réchauffement climatique. Les Accords de Paris avaient marqué, en 2015, un affichage commun et inédit de la volonté des nations à limiter le réchauffement climatique. Mais, on le sait, les Etats, dans les faits et leur ampleur, ont des contributions très contrastées: l’Europe a pu apparaître à la pointe de ces objectifs mondiaux mais les Etats-Unis, pendant les quatre ans de la présidence Trump, se sont désolidarisés des Accords de Paris (pour y revenir en 2020), la Chine étant pour sa part, avec ses centrales à charbon, parmi les premiers pollueurs de la planète.
La dernière COP de Glasgow a été caractérisée par des avancées pour le moins contrastées mais, dans ce contexte, de nombreux observateurs, scientifiques et ONG ont souligné l’importance des contributions venant des acteurs de la société civile, qu’il s’agisse des citoyens eux-mêmes (par leurs comportements vertueux par exemple en matière de tri sélectif des déchets) ou des entreprises, qu’elles soient grandes, petites ou moyennes. Celles-ci, en matière notamment de maîtrise et d’économie d’énergie ou encore par leurs innovations dans le domaine de l’économie circulaire, peuvent jouer un rôle-clé, d’entraînement.
« Il faut accélérer la transition vers la neutralité carbone », déclare le PDG de Veolia, Antoine Frérot
Moteur et référent pour la transformation écologique, le groupe Veolia (partenaire) a ainsi rehaussé ses propres objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. Aligné sur les recommandations scientifiques – actualisées notamment avec le rapport 2021 du GIEC – ce groupe français a présenté un plan d’actions renouvelées contenant des engagements revus à la hausse. Par sa présence effective en France comme en Europe et dans le monde entier auprès des collectivités et des industriels, Veolia affiche un volontarisme dirigé vers l’objectif de limiter à 1,5 degrés le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle. Un impératif pour la plupart des experts de cette question.
» Il faut accélérer la transition vers la neutralité carbone et l’adaptation », a ainsi déclaré le PDG de Veolia, Antoine Frérot. « Veolia réunit les trois atouts clés, ajoute-t-il, pour réussir cette transformation écologique : des engagements climatiques forts ; une capacité à inventer des solutions nouvelles financées par des investissements verts ; des offres intégrées pour permettre aux territoires et aux industries de se décarboner et s’adapter au changement climatique ».
Le Président de Veolia a ainsi signé, en septembre 2021, la « Business Ambition for 1,5°C » de la SBTi (Science Based Targets), consistant à redoubler d’efforts dans la décarbonation de l’économie et donc la baisse des GES (Gaz à effets de serre). Dans son engagement, ce groupe annonce qu’il double ses efforts par rapport à ceux adoptés deux ans auparavant en 2019 (-22% de GES d’ici 2034) pour viser, à plus long terme, “zéro nette émission” en 2050. Ses techniques innovantes seront démultipliées dans la prochain décennie et ses émissions résiduelles seront ensuite neutralisées en ayant recours, par exemple, à des techniques de séquestration. Cet engagement concerne le périmètre du « nouveau Veolia », intégrant les entités de Suez.
Une palette de services, allant de la fourniture de plastiques recyclés au remplacement du charbon par un mix énergétique.
Concrètement, Veolia indique accompagner ses clients municipaux et industriels dans leurs trajectoires de décarbonation et leur adaptation à l’impératif de lutte contre le réchauffement climatique, ce groupe mondial proposant un « Greenpath » de « 100 solutions » pour réduire cette empreinte carbone. Bien sûr, les choix de ses divers clients seront variés dans leur périmètre et progressifs dans leurs résultats mais la direction est clairement tracée par le groupe français qui se pose, ainsi, comme un partenaire clé dans les actions menées en faveur de cet objectif d’intérêt général.
Une palette de services est proposée, allant par exemple de la fourniture de plastiques bas carbone (plastiques recyclés) au remplacement du charbon (d’un réseau de chaleur urbain) par « un mix composé de biomasse, de combustibles solides de récupération (CSR) et d’énergies fatales de sites industriels ». Autre exemple toujours pour l’adaptation au changement climatique, « le programme Jourdain » de Veolia, pionnier en Europe, qui permet de réutiliser des eaux usées (traitées par la station d’épuration des Sables d’Olonne en Vendée), pour sécuriser la ressource en eau en période estivale.
Selon l’adage « les petites rivières font les grands fleuves », ce groupe, comme d’autres entrepreneurs et acteurs responsables engagés dans cette voie, mise sur les efforts conjugués de chacun – entreprises, collectivités, Etats, ONG, citoyens… – pour permettre de mieux faire face aux défis écologiques et à l’accentuation des risques de dérèglement climatique, soulignés par les scientifiques à l’échelle nationale comme internationale.
L.T. (13/12/21)
– Le « programme Jourdain » (réutilisation des eaux usées) de Veolia
– Veolia fournit des plastiques recyclés pour favoriser l’économie circulaire