Le Lauréat du Prix de la Démocratie 2017, choisi parmi huit finalistes, a été : Le Parlement européen des jeunes France (PEJ-France). Le jury (dont le fondateur de La Revue Civique faisait partie) s’était réuni au Sénat, la remise du Prix ayant eu salle René Coty de la Haute Assemblée (cf photo ci-dessus). Placé sous la Haut patronage, cette année, du Président de la République, Emmanuel Macron, et du Parlement Européen, ce Prix, qui promeut des initiatives associatives qui favorisent la participation des citoyens, a parmi ses partenaires : la Revue Civique, les médias Ouest-France, le Groupe La Montagne, le quotidien La Croix, la Fondation Robert Schuman, La Fondation Varenne, l’Association des Maires de France (AMF).
Le PEJ-France est la section nationale française du Parlement Européen des Jeunes (PEJ), organisation internationale créée à Fontainebleau en 1987 et présente dans 39 pays du continent. Il s’agit d’une association d’éducation populaire qui a pour ambition de constituer une plateforme de rencontres et d’échanges pour les jeunes de 16 à 25 ans en France et sur l’ensemble du continent européen, et entend former la jeunesse aux questions européennes et la rapprocher de la vie publique. Depuis 1994, date de sa fondation, le PEJ-France s’attache donc à relayer en France l’action du PEJ et à promouvoir la citoyenneté dans sa dimension européenne auprès des jeunes, en les intéressant au développement de l’Europe. Soutenu par les institutions européennes et nationales, ainsi que par les collectivités territoriales, le PEJ-France s’est considérablement développé ces dernières années. Le comité national français est actuellement considéré comme le plus dynamique d’Europe.
Modalités du concours et précédentes éditions
L’appel à projets du Prix de la Démocratie 2017 a suscité plus d’une soixantaine de candidatures provenant de tout le territoire français. Ce succès reflète l’engagement des citoyens, par voie associative notamment, pour leur démocratie et la reconnaissance de l’Institut Marc Sangnier comme observateur et acteur à part entière de « l’initiative démocratique ». L’Institut est à l’origine de ce concours, auquel s’est associé dés la 1ère édition la Revue Civique, un jury (cf la composition plus bas) ayant eu à choisir parmi les huit projets finalistes sélectionné pour ce Prix. Le but de ce concours est de défendre, promouvoir, transmettre et renforcer la Démocratie, une fonction portée par l’Institut Marc Sangnier.
Ce concours se déroule en trois phases: des personnes physiques ou morales soumettent un dossier de candidature. Après la clôture des appels à projets, trois représentants de l’Institut Marc Sangnier pré-sélectionnent huit dossiers qu’ils soumettent à un jury. Ce dernier est composé de personnalités issues du monde médiatique, associatif, culturel ou encore scientifique. Il se réunit pour désigner l’action qui lui semble la plus représentative d’un enjeu démocratique actuel et qui symbolise le mieux les valeurs définies par Marc Sangnier lui-même et l’institut qui porte son nom. La composition du jury pour cette édition 2017 est la suivante :
- Jean-Philippe Moinet, fondateur et directeur de La Revue Civique.
- Jean Brousse, économiste, éditeur, administrateur du groupe Centre-France.
- Christophe Deltombe, avocat et ancien président d’Emmaüs France (2007-2012).
- Vincent Rogard, professeur à l’Université Paris V, président de l’Institut Marc Sangnier.
- Dominique Schnapper, sociologue, ancien membre du Conseil constitutionnel.
- Wozniak, dessinateur, caricaturiste au Canard Enchaîné.
Le lauréat se voit attribuer un prix de 2 000 € ainsi que proposé une couverture médiatique pour son action. Pour cette 3ème édition, le calendrier du concours a été le suivant : ouverture et appel à candidatures à partir d’avril, clôture des candidatures le 30 juin, sélection des dossiers en septembre, délibération du jury en octobre, et enfin remise du prix le 16 novembre.
Pour l’édition de 2016, le Prix de la Démocratie avait été remis au Sénat à Mme Latifa Ibn Ziaten (la mère d’un des soldats assassinés par Mohamed Merah en 2012), pour son action au sein de l’association Imad pour la Jeunesse et la Paix. Cette dernière œuvre, notamment dans les quartiers dits « sensibles », pour la laïcité, le dialogue interreligieux et la liberté de conscience et de foi dans le respect de l’autre et des lois.
Profil des candidatures finalistes
Hormis le PEJ-France, les sept autres candidatures finalistes de l’édition 2017 étaient les suivants :
- Anticor, qui a pour objectif de lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique.
- Démocratie Ouverte: un collectif qui agit pour mettre en réseau et accompagner les innovateurs démocratiques, en proposant aux citoyens, élus administrations des outils pour gagner en efficacité et tester de nouvelles manières de faire de la politique.
- Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir (FDFA), qui a promeut la place des femmes handicapées dans la société.
- On passe à l’Acte, une association qui part à la rencontre des porteurs d’initiatives citoyennes positives et fait connaître de nombreux projets ingénieux par la vidéo.
- La Région Centre Val de Loire : première Région à se doter d’une vice-présidence déléguée à la démocratie et à y consacrer un budget spécifique, elle s’est également dotée d’une plate-forme collaborative : démocratie permanente.
- Stig: une application de partage d’idées, dédiée à la politique locale et nationale. Chaque utilisateur peut y déposer des propositions qui seront votées et améliorées par les autres membres. L’objectif est de fournir un moyen d’aider les élus en créant la première vision en temps réel de la volonté générale.
- Voxe.org, l’éditeur du premier comparateur neutre de programmes politiques pour les élections.
Les partenaires du Prix de la Démocratie
La cérémonie de remise des Prix est placée sous le haut patronage du Président de la République, Emmanuel Macron, sous la patronage du Parlement européen, et à l’invitation de MM. Daniel Chasseing (Sénateur de Corrèze) et Vincent Rogard (Président de l’Institut Marc Sangnier).
Des médias soutiennent le Prix de la Démocratie et lui offrent une couverture médiatique, depuis l’appel à candidature jusqu’à la remise du Prix : Ouest-France, La Montagne et le Groupe Centre France (Le Berry républicain, L’Écho républicain, L’Éveil de la Haute-Loire, Le Populaire du Centre, Le Journal du Centre, La République du Centre et L’Yonne républicaine), La Revue Civique. L’Association des Maires de France et présidents d’Intercommunalité, La Fondation Robert Schuman, la Fondation Varenne et enfin Cross-Media Culture soutiennent aussi ce « Prix de la Démocratie » et les valeurs qu’ils portent.
T.L.