L’ancien Secrétaire d’Etat (chargée de l’aide aux victimes du terrorisme, dans le Gouvernement de Manuel Valls), Juliette Meadel, répond ici aux questions de La Revue Civique sur l’engagement civique qui lui semble important aujourd’hui, pour les citoyens.
Elle souligne ici l’importance de l’engagement associatif, non seulement pour les citoyens qui y trouvent une capacité d’actions désintéressées, concrètes, de proximité notamment, dans divers domaines mais aussi « pour les décideurs politiques », nationaux comme locaux, qui peuvent avec intelligence s’appuyer aussi sur l’intelligence et les ressources de la société civile engagée, pour la co-construction de politiques publiques, efficaces et durables.
Voici, en images, l’analyse et les arguments de Juliette Méadel, qui souhaite porter aussi le fruit de son expérience. A ses yeux, elle qui a aussi été porte parole du PS (et qui a fait le choix, dés le 1er tour de la présidentielle de 2017, de se prononcer en faveur d’Emmanuel Macron), les pratiques du pouvoir doivent se réformer, et se mettre bien davantage en prise directe avec les acteurs associatifs. Son propos a naturellement une certaine résonance actuellement, en la période troublée que traverse le pouvoir exécutif, bousculé par l’irruption virulente dans le débat public des gilets jaunes.
Le point de vue de Juliette Méadel :